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« USA »

Soldats U.S. en pleine gloire

28 septembre 2007, posté par Stahlhelm

La guerre du Golfe 2 dans sa plus belle parure. Des soldats en poste à Ramadi (الرمادي), en Irak, se sont dits un jour qu’ils pourraient améliorer leurs maigres performances en s’essayant au tir au pigeon sur des voitures civiles passant sous leur nez de dégénérés. Le résultat est consternant de connerie :

Quoi ? Je vous entends mal. Cette vidéo a déjà été lilelée par Yves l’autre jour ? Je vais de ce pas sortir mon knout et me flageller, empiler mes livres et leur mettre le feu et en même temps démissionner de LiLeLa. Mais avant, voici quand même quatre autres vidéos d’abrutis en action :

Merci Francesco.

Nelson Mandela mort (assassiné)

21 septembre 2007, posté par Yves

Oui, c’est un scoop. Et c’est Saddam Hussein qui l’a tuer. Ce qu’on ne sait pas, c’est si George W. Bush parle de sa dernière partie de Cluedo ou s’il fait des allégories encore plus foireuses que les miennes…

Merci Say No to Crack

Mais que fait la police ? (bis)

18 septembre 2007, posté par Stahlhelm

TASER X26C
TASER X26C

LiLeLa fait très rarement dans la politique. On le sait tous, la politique peut être très mauvaise pour la santé. Le militantisme et la liberté de parole aussi, parfois. Pour preuve ces deux tremblantes vidéos enregistrées lors du même discours donné par le sénateur John Kerry, ancien candidat présidentiel US, le 17 septembre dernier à l’Auditorium de l’University of Florida.

On y voit un étudiant en journalisme certes engagé et un tantinet énervé tenter de poser deux-trois questions «  peu intéressantes » au sénateur avant de se faire embarquer et électrocuter au moyen d’un taser par des officiers héroïques de la police locale.

Attention, c’est théâtral.

Plus de détails sur ce rodéo policier ici, mais on ne dira pas d’où ça vient parce que le web est en déjà plein.

Fabriquez votre propre bombe H

18 septembre 2007, posté par Marc

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La bombe H Castle Bravo sur l’atoll de Bikini. Photo © United States Fed. Govt., 1954

Dans la catégorie étasunienne des bad ideas (des « mauvaises idées », donc) se place, en première position, celle de la fabrication domestique d’une bombe à hydrogène. On se souvient des effets peu ragoûtants que la démentielle Castle Bravo avait eus sur l’atoll de Bikini. L’un des pères fondateurs de la fameuse bombe H, le sanscritologue Robert Oppenheimer, avait même refusé de développer un tel engin, et ce contre l’avis du président étasunien de l’époque, Harry Truman. En effet, le physicien considérait qu’une telle abomination n’était qu’un instrument de génocide. Les indigènes de l’atoll partagent sans doute cet avis, eux qui ont été condamnés à l’exil par une bande de joyeux Yankees peu scrupuleux.

Eh bien désormais, si vous souhaitez construire votre propre bombe H tous seuls comme des grands, c’est possible. À la maison, comme ça. Bon, ça demande un peu de boulot, et une bonne dose de patience et quelques économies de côté. Mais, en persévérant, qui sait, vous aussi vous pourrez condamner vos voisins à la désintégration voire, dans le meilleur des cas, à l’exil perpétuel.

L’un des sites anglophones les plus rafraîchissants en matière d’esprit critique (il aborde des thèmes aussi croustillants que l’anarchie, le piratage informatique, la religion chrétienne et autres bombes H discursives) a publié sur le Net un mode d’emploi permettant de construire sa propre bombe à hydrogène. But d’un tel bricolage ? Se faire de la thune, ou décourager d’éventuels témoins de Jéhovah qui pourraient vous empêcher de fêter l’anniversaire de votre fils qui viendrait de se faire transfuser. Bref, plein de bonnes raisons. Mais sachez, comme le précise le site totse.com, auteur de cette marche à suivre, que le marché est déjà entre les mains de puissants gouvernements ; il sera donc difficile de mettre sur pied une petite entreprise familiale spécialisée dans l’éradication massive. Cela dit, vous faites quoi le week-end prochain ?

Animal Collective – Peacebone

18 septembre 2007, posté par Stahlhelm

Animal Collective - Peacebone
Couverture de Peacebone

ectoplasmosis nous signale un pur moment de bonheur bucolique avec Peacebone, le nouveau clip d’Animal Collective, groupe US post-electro-grotesque-rock dans la veine (plus electro) des immenses Modest Mouse, qui vaut tout à fait son pensant de 12 guilis sur 12 à l’échelle lilelaïque. Et en plus, ça parle des amours tabous entre un monstre avec des tentacules baveux, des yeux globuleux et une bouche-torse impressionnante et sa copine fifties aux dents pseudo-sales. Je ne connaissais pas du tout et voilà que mon ipod va encore s’alourdir. Je vieillis.

Epousez notre fille

18 septembre 2007, posté par Yves

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Homepage de MarryOurDaughter.com

Le scandaleux MarryOurDaughter.com a fait le tour du web aussi vite qu’il ne faut pour dire « oui », affichant plus de 20 millions de pages vues en a peine deux semaines, et recevant des milliers de plaintes. Il faut dire que ce n’est pas souvent qu’on tombe sur un site de petites annonces où ce sont les parents qui présentent leurs filles mineures de 14 à 17 ans et négocient des dots de plusieurs dizaines de milliers de dollars en échange. John Ordover, créateur de ce service, a joué le jeu des médias tant qu’il se faisait attaquer dans des émissions de radio ou sur des sites web, présentant son service comme légal et respectable, et en accord avec la bible, attisant d’autant plus les attaques de ses opposants. Finalement contacté par le New York Times, il a avoué qu’il s’agissait d’un canular destiné à attirer l’attention sur les lois matrimoniales dans certains états des US comme l’Oregon, où il est par exemple interdit d’avoir des rapports sexuels avec des mineurs, mais où on peut se marier avec des enfants à partir de 12 ans si on obtient l’accord des parents. Il cite encore le Texas, ou la loi dit qu’un enfant de 14 ans doit avoir l’autorisation de ses parents pour se marier, sauf s’il a déjà été marié auparavant…

Il semble qu’Ordover aime bien l’humour qui tourne autour du sexe. En 2000 il avait créé le site parodique Technicalvirgin.com dans lequel une jeune fille décrivait les méthodes qu’elle employait pour garder sa virginité.

13

14 septembre 2007, posté par Stahlhelm

Porte sanglante

Les uns pensent que le chiffre 13 porte chance. Les autres, au contraire, lui attribuent les pires choses. D’autres encore ne pensent pas du tout. Et partent à la guerre comme on va pisser derrière la Coupole une fois les concerts terminés et les portes closes : juste pour satisfaire une maligne envie qu’on ne saura jamais justifier.

Parmi ceux qui ne pensent pas, on retrouve notamment les soldats qui se sont engagés pour leur Vaterland, espérant un jour pouvoir en porter la gloire sur leurs larges épaules de chair à canon. Certains sont revenus sains et saufs, d’autres morts.

Les 13 soldats qui nous intéressent aujourd’hui sont revenus un peu plus légers qu’à leur départ. Un peu comme s’ils étaient les enfants incestueux de l’ironie du sort et de l’inconscience mal calculée :

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Retrouvez nos croisés modernes et leurs 10 compagnons d’infortune ici.

Merci Hugo Strikes Back!.

Une relique révolutionnaire

6 septembre 2007, posté par Marc

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La mèche du Che que détient Gustavo Villoldo. Photo © Latin Amerian Studies, 2007

Gustavo Villoldo, un exilé cubain âgé de 71 ans, prétend détenir une mèche de cheveux ayant appartenu à Ernesto « Che » Guevara. Comment l’aurait-il obtenue ? L’ancien agent de la CIA, qui aurait participé à la traque du révolutionnaire argentin en Bolivie, aurait coupé ces quelques brins symboliquement, avant d’enterrer le Che, afin de trancher symboliquement l’un des symboles de la Révolution : les cheveux longs.

Gustavo Villoldo souhaite vendre la mèche (!) de même qu’une carte ayant servi à la poursuite de Guevara et des photos du héros défunt pour quelque 7 millions de dollars (€ 5.15 mio), et ce lors d’une vente aux enchères qui se tiendra au Texas les 25 et 26 octobre.

Je ne veux pas me faire le chantre de la Révolution, je ne souhaite pas non plus encenser la dépouille de Guevara, mais comment peut-on, comme Villoldo, spéculer sur les restes d’une personne que l’on a aidé à tuer ? Non content d’avoir participé à la disparition de l’une des plus grandes figures du siècle passé, le vieil homme ne manque-t-il pas une nouvelle fois de dignité ? En zoologie, on appelle ça un charognard.

Merci les agences de presse

La vie en jaune

4 septembre 2007, posté par Marc

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Photo © Melissa Plaut, 27 juin 2006

La ville de New York comprend 44280 conducteurs de taxi, lesquels sont à 99% des hommes. Dans le pour cent restant, il y a une femme de 32 ans, Melissa Plaut.

Melissa s’ennuyait ferme dans son précédent emploi, alors le jour où on l’a virée, elle s’est empressée de trouver une activité plus captivante. Conductrice de taxi à New York est le métier qu’elle exerce maintenant depuis trois ans.

Pour son trentième anniversaire, son père lui avait offert un appareil de photo. Depuis, elle tient un blogue à succès où elle décrit régulièrement ses expériences de hack (ainsi nomme-t-on les taxis dans la Grande Pomme). Son site a même tellement bien marché qu’elle en a fait un livre, Hack — How I Stopped Worrying About What to Do with My Life and Started Driving a Yellow Cab (littéralement : « Hack — Comment j’ai cessé de me demander ce que j’allais faire de ma vie et suis devenue conductrice de taxi jaune »).

Son blogue est une vraie mine d’or. On y apprend énormément sur la vie nocturne des New-Yorkais, sur leurs habitudes et leurs déviances. On y découvre également que le métier de cab driver est tout sauf lassant et qu’il garantit aussi, parfois, de bonnes doses d’adrénaline.

Maintenant sur le point de quitter son travail de conductrice, Melissa Plaut avoue qu’il lui sera difficile de décrocher : « C’est comme rentrer en contact avec la ville. Ça peut rendre dépendant. »

Merci Michelle Nichols et Scotsman News

Le meilleur café du monde, c’est de la fiente

31 août 2007, posté par Marc

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Photo © Sally’s Place

Tantôt, un Ami multimailophile rappelait à ma mémoire putrescente l’origine du meilleur petit noir de la galaxie. Pour ceux qui l’ignorent encore, sachez que la star des cafés ne sort pas de plantations abyssines, mais… du cul d’une civette (vous allez découvrir tout soudain de quoi il retourne).

D’un prix pouvant aller jusqu’à 900 euros le kilogramme, l’un des meilleurs cafés du monde est le Kopi Luwak. Cultivé à Sumatra, Java, aux Philippines ainsi qu’en Inde, ce nectar passe toujours par le même moyen de production, à savoir le tube digestif de la civette palmiste hermaphrodite (Paradoxurus hermaphroditus).

L’animal engloutit (dans son joli museau pointu) les grains de café mûrs et les rejette, à moitié digérés, à l’autre bout de son anatomie. Autrefois, on savait où les civettes s’en allaient rejeter leurs perles et on y récoltait l’or en barre de leurs étrons. Aujourd’hui, on se complique moins la vie en élevant en cage lesdites bestioles et en les gavant de grains de café.

Cela dit, l’origine du nom Kopi Luwak est indonésienne, kopi signifiant simplement « café » et luwak étant le nom de l’animal qui prête si volontiers son anus à ces plaisirs de bouche.

Le Kopi Luwak est principalement vendu au Japon et aux États-Unis. Attention, si vous êtes prêt à débourser plus de trente euros pour une tasse de ce breuvage, c’est bien la preuve qu’on peut vous faire avaler n’importe quoi, y compris de la m…

Merci Andrej


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