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« musique »

Free Albums Galore

10 octobre 2007, posté par Yves

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Qu’est-ce qui rend spécial Free Albums Galore? Selon Luke, le créateur du site, quatre choses:
1. il ne poste que des albums complets, pas des morceaux individuels et isolés.
2. il ne poste que des albums hébergés de manière permanente.
3. il ne poste que des albums légalement gratuits, plutôt que d’espérer que les propriétaires du copyright seront cools et compréhensifs.
4. il poste au moins un album par jour.

Plus de 800 albums disponibles sur freealbums.blogsome.com

Merci random-good-stuff.com

Illusions d’optique pour vos oreilles

10 octobre 2007, posté par Yves

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Photo © benoutram

Les illusions auditives c’est aussi fort voire plus que les illusions d’optique, et comme je ne suis pas du genre à dire des trucs comme ça en l’air, je le prouve tout de suite.

En gros, les illusions de Shepard font croire à vos oreilles que le début et la fin d’un morceau sonore sont différents alors qu’en fait le son est exactement le même du début à la fin. Ça fait que quand on l’écoute en boucle, on a l’impression que le début du clip recommence là où il s’était arrêté, ce qui n’est pas faux, mais en réalité tout reste plat et recommence à l’infini.

Téléchargez les trois fichiers mp3 ci-dessous et écoutez-les en boucle. On peut aussi les écouter en ligne, mais c’est le fait de les écouter en boucle qui crée justement l’illusion d’infini.

Shepard’s ascending tones (illusion ascendante)
Quickening Beat (accélération du rythme)
Falling bells (illusion descendante)

La dernière est un peu plus « voyante », mais justement ça donne une bonne idée de ce que vous venez d’écouter.

Et pour ceux qui ont la flemme de télécharger et qui préfèrent cliquer « play » à la fin du clip pour le recommencer encore et encore, l’illusion ascendante de Shepard en vidéo:

Zombie contre requin

10 octobre 2007, posté par Stahlhelm

Un zombie intrépide, en manque flagrant de cerveaux humains bien gélatineux à se mettre sous la dent, décide de se mesurer au roi fuselé des océans. Quel suspense :

Ce qui me rappelle que je suis probablement le seul LiLeLien qui sait encore apprécier sans honte les évangiles post-mortem de l’éternel Rob Zombie vantant les courbes de sa rutilante titine d’enfer :

Trent Reznor + Peter Murphy

5 octobre 2007, posté par Stahlhelm

On avait gentiment oublié Reznor et ses deux dernières croûtes en pâte avachies. Par pitié surtout. Avec finalement assez peu d’émotion et de regret.

Mais si on m’avait dit qu’il avait joliment collaboré avec Peter Murphy en 2006, j’aurais peut-être été plus clément. Ai-je autant vieilli que ces deux gais lurons et leurs bajoues tombantes car je ne trouve pas ça aussi délirant que la collaboration NIN-Bowie d’antan, même si on avouera que c’est bien ?

Reptile (Nine Inch Nails)

Dead Souls (Joy Division) (attention c’est fait à la main !)

Bela Lugosi’s Dead (Bauhaus)

Night Clubbing (Iggy Pop + David Bowie)

Le doigt de Radiohead en direction des labels

1 octobre 2007, posté par Corbor

radiohead-Inrainbows

In Rainbows, le nouvel album de Radiohead sortira le 10 octobre prochain. La différence avec les autres albums de Radiohead, c’est que sur celui-là, le groupe semble avoir décidé de se passer de label et de sortir leur dernier opus uniquement sur le net, pour commencer en tout cas.
On peut donc pré-commander l’album sur inrainbows.com en deux versions : Une version mp3 et une version « box ». La box consiste en deux vynils, deux CD, et la version digitale coûte 40 livres (57 euros, ouch) ; pour la version MP3, c’est à votre bon cœur. Oui, « à votre bon cœur » veut bien dire que c’est vous qui décidez combien le nouvel album de Radiohead vaut. Est-ce qu’on peut le choper gratuitement de cette manière ? En théorie oui, il faut voir comment ça se déroulera le 10 octobre.
Donc de deux choses l’une : soit Radiohead jette l’éponge face au téléchargement illégal, soit ils ont décidé de détruire l’industrie du disque à eux seuls.
Même Trent Reznor ,qui a pourtant uploadé lui-même des morceaux sur Pirate Bay, n’avait pas osé se mettre à la merci de la charité de son public.
Souhaitons bonne chance aux têtes de radio sur ce coup-là.

Animal Collective – Peacebone

18 septembre 2007, posté par Stahlhelm

Animal Collective - Peacebone
Couverture de Peacebone

ectoplasmosis nous signale un pur moment de bonheur bucolique avec Peacebone, le nouveau clip d’Animal Collective, groupe US post-electro-grotesque-rock dans la veine (plus electro) des immenses Modest Mouse, qui vaut tout à fait son pensant de 12 guilis sur 12 à l’échelle lilelaïque. Et en plus, ça parle des amours tabous entre un monstre avec des tentacules baveux, des yeux globuleux et une bouche-torse impressionnante et sa copine fifties aux dents pseudo-sales. Je ne connaissais pas du tout et voilà que mon ipod va encore s’alourdir. Je vieillis.

The Cure en couleurs

21 août 2007, posté par Stahlhelm

The Cure
Photo © hi-tekznologik, 2006

On ne le dira jamais assez, la nostalgie peut s’avérer être très saine, surtout accompagnée d’un verre d’akvavit et d’une main furtive passée entre ces désormais rares cheveux qui firent autrefois votre gloire sur le préau du Gymnase Français de Bienne.

The Cure à l’époque de la télé et des concerts raisonnables :

A Forest (Amsterdam, 17 octobre 1980)

Le plus grand classique du genre, joué ici avec empressement. Tiré de Seventeen Seconds [1980].

Cold (Studio Davout, Paris, 1982)

De l’album Pornography [1982] et l’un de mes morceaux préférés globalement.

Vous trouverez plus de larmes-guilis en suivant le lien ci-dessous.

(suite…)

Nostalgie en musique

17 août 2007, posté par Stahlhelm

Une petite perle au spray capillaire bon marché qui réveillera en toi, fidèle lecteur, une fibre cyberpunk de derrière les fagots :

Moins nostalgique mais tout aussi geeky, une caméra plantée dans un micro-ondes nous révèle les tristes sorts d’objets variés lorsqu’ils sont soumis aux caresses toxiques du four sur la douce rengaine de Fire Water Burn [1996] par Bloodhound Gang :

Merci Schizodoxe.

Oradour-sur-Glane, extinction de la mémoire

15 août 2007, posté par Stahlhelm

Plaque commémorative

Ma mémoire me joue très souvent d’affreux tours de passe-passe. Une conséquence inévitable du mariage incestueux de l’âge, de l’abus de substances éthyliques et d’une vile propension à vouloir inconsciemment presser les points noirs qui parsèment ma vie de temps en temps. Mais le 6 août 2007 a été un jour noir pour la mémoire collective avec le décès à l’âge de 86 ans de l’Allemand Heinz Barth.

Barth était l’un des principaux (et dernier ?) responsables, vaguement impunis, du massacre d’Oradour-sur-Glane du 10 juin 1944. Ce village français du Limousin fut totalement détruit et 642 de ses villageois systématiquement exécutés par une section de la Waffen-SS qui passait par là. Barth est mort libre, après n’avoir passé que quelques maigres années en prison.

Rue89 a un excellent article sur ces événements et le procès de 1953 des 65 accusés allemands et français.

Un arbre d’Oradour-sur-Glane
Photo © Dennis Nilsson, 2004

On signalera au passage les poignants albums-concepts martial industrial de Stahlwerk 9 (Oradour [2003]) et A Challenge of Honour (Oradour sur Glane [2004]) qui permettront peut-être de donner un coup de pouce à notre mémoire collective.

A la force de la sueur de leurs jeunes cuisses de lait

24 juillet 2007, posté par Stahlhelm

Etalage de petites culottes usagées
Etalage de petites culottes usagées © hazy jenius, 2006

Les petits gars du côté de chez STEREO⇔TOTAL, vétérans de la scène electro-synth-wave-punk-pop berlinoise, nous expliquent que la réalité du business dépasse souvent la pureté de nos cœurs fragiles et adolescents.

Je sais bien que sous ton apparence de geek intello propre en ordre et fan d’outlets, tu caches une noire fascination sans fond pour ces petites culottes encore tièdes portées par de jolies petites écolières japonaises au sourire en coin si charmant.

Or savais-tu qu’il existe bel et bien une industrie du slip avec traces de frein au pays où le soleil ne se couche que par respect pour les néons de la nuit ? Paraîtrait que ça se vendrait même dans des distributeurs automatiques. Miam. Sauf que nous, chez LiLeLa, on préfère quand même être sûr que les sous-vêtements en question ont bien été portés lors d’une nuit repostante et chaste.

Au fait et pour la petite histoire, voici une jolie collection de distributeurs automatiques nippons soit pratiques, soit bizarres.

Merci ectoplasmosis.


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